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Tourisme - Présentation |
Page 1 sur 7 350 ans d'histoire
Jusqu'au milieu du XVllème siècle, l'île qu'on n'appelait pas encore La Réunion était inhabitée, elle a reçu la visite des navigateurs arabes, portugais, anglais, hollandais. Elle était une escale appréciée sur la route du commerce en raison de l'abondance de l'eau douce, à proximité immédiate des rivages.
Les premiers colons, accompagnés de serviteurs malgaches, s'y installent à partir du 22 septembre 1654. En 1663, un deuxième groupe de volontaires dirigé par Louis Payen est venu coloniser l'île. L'intérêt de l'île perdue se révèle progressivement. La Compagnie des Indes Orientales va la gérer d'une main de fer pendant un siècle, jusqu'à sa faillite en 1767.
La culture du café se développe, le système de l'esclavage se met en place. Les colons blancs achètent leur main d'ouvre à des négriers qui arrachent hommes, femmes et enfants aux côtes malgaches et est-africaines.
La population blanche des origines, qui avait commencé à se métisser avec ses premiers serviteurs de couleur, femmes malgaches ou inde-portugaises, devient largement minoritaire. A la fin du Xvlllème siècle, les plantations de café disparaissent rapidement, bientôt remplacées, à partir de 1815, par les champs de cannes à sucre.
Mais elle se reproduit mal dans l'île. Jusqu'au jour où un esclave de Sainte-Suzanne, Edmond Albius, découvre un moyen simple et efficace de féconder sa fleur, d'un simple geste de la main. Les champs de vanille s'étendent, le label ''Bourbon'' devient une référence mondiale, encore reconnue aujourd'hui. A cette époque, la Réunion découvre également qu'elle peut produire du géranium et du retirer qui, une fois distillés, donnent des huiles essentielles appréciées des grands parfumeurs. De nouvelles cultures odorantes prospèrent dans les hauteurs propices de l'Ouest et du Sud.
Elle devient française à part entière. Le mouvement s'accélère à partir des années 60 : la Réunion s'équipe, la jeunesse s'éduque, l'économie se diversifie et se développe. Le niveau des infrastructures locales n'a aujourd'hui plus rien à envier à la plupart des départements de métropole. Depuis le milieu des années 90, le tourisme rapporte davantage de recettes que la canne à sucre, ta vanille, le géranium et le vétiver réunis.
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